La SEMAG, concessionnaire de la Ville de Morne-à-l’Eau pour la réalisation de l’ÉcoQuartier « Cœur de Grippon », a réalisé une analyse socio-économique des habitants, des commerçants, des associations et des usagers de la rue Achille René-BOISNEUF en vue de sa requalification.
L’objectif de cette étude est de mieux comprendre le fonctionnement de la rue à travers les personnes qui la vivent au quotidien, de recueillir leurs avis sur l’existant et leurs aspirations pour le futur. Voici quelques-uns des principaux enseignements de cette analyse que la population de Morne-à l’Eau est invitée à enrichir et à commenter. Les habitants sont en majorité propriétaires de leur logement.
Les habitants de la rue Achille René-Boisneuf sont majoritairement des personnes âgées et retraitées. Ils sont le plus souvent propriétaires de leur logement. Ils apprécient tout particulièrement la proximité des commerces pour faire leurs achats et des institutions telles que l’hôtel de ville ou le stade. Par contre, ils déplorent le manque de places de parking, la vitesse à laquelle les véhicules circulent dans leur rue, la mauvaise qualité de la chaussée, le bruit et les mauvaises odeurs.
Pour améliorer leurs conditions de vie, ils souhaiteraient que la rue soit entièrement rénovée : la chaussée bien sûr, mais aussi les trottoirs et les caniveaux sans oublier l’installation d’aires de repos, de bancs, complétée par des plantations. Une fois cette rénovation réalisée, ils demandent que soit prévu un entretien plus fréquent de la rue et de ses espaces verts tout en limitant la vitesse de circulation.
Les commerçants
Un tiers des commerçants de la rue sont des prestataires de services et un quart d’entre eux travaillent dans le secteur de l’alimentation et des primeurs. Quelle que soit leur activité, ils sont locataires de leur local. Comme les habitants de la rue, ils apprécient leur positionnement en centre-ville, à proximité des institutions et du marché. Par contre, la majorité d’entre eux estime que la fréquence du ramassage des déchets est insuffisante. Ils regrettent également le mauvais état des trottoirs (crevasses, caniveaux non couverts, etc.). Les commerçants soulignent par ailleurs le manque de places de stationnement ainsi que le manque d’activités et d’animations. Ils sont près d’un tiers à souhaiter plus d’aires de jeu et plus de végétation le long de la rue. La moitié pense que l’amélioration de l’accès au wifi est l’une des mesures qui permettraient de rendre leur rue plus contemporaine.
Les associations
Elles œuvrent le plus souvent dans les secteurs du social, de la culture ou du sport dans des locaux qu’elles louent. Sans surprise, leurs réponses au questionnaire qui leur a été soumis reprennent très largement celles des habitants et des commerçants, aussi bien pour les atouts de la rue Achille-René BOISNEUF que ses handicaps. Il est intéressant de noter qu’elles affirment que leur activité a progressé au cours des dix dernières années et qu’elle devrait se développer au cours des 10 ans à venir, ce qui se traduira par la recherche de locaux plus spacieux.
Les usagers
La majorité des usagers interrogés fréquentent régulièrement la rue Achille-René BOISNEUF et sont surtout intéressés par ses commerces. Comme les habitants, les commerçants et les associations, ils déplorent les multiples obstacles rencontrés pour déambuler dans la rue en toute sécurité (marches, crevasses, caniveaux à ciel ouvert, etc.). Ils plébiscitent la réalisation d’aires de jeux, de bancs, d’espaces dédiés au sport, des plantations. Enfin, 2 usagers sur 10 affirment que la rue serait plus attractive si elle était piétonne.
